Le centre équestre

 


 
Tout commence... par les écoles d'équitation militaire :

Dès le XVII° siècle, les aristocrates apprenaient à monter à cheval à l' école royale de Versailles. Puis, au fur et à mesure, une nouvelle cavalerie, plus performante, fit son apparition. Ce sont alors des militaires en tout genres qui s'y prêtèrent.


Vers une équitation de loisir :

Au XIX° siècle, en conséquence de la démocratisation, les nobles choisirent de s'orienter vers une équitation de loisir. Puis c'est au tour des bourgeois, qui, ne voulant se montrer que montant, fit construire des écuries de charme qui abritaient des pur sang anglais. Ils organisèrent des parties de chasse à courre, des courses de pur sang et les démonstrations hippiques battirent leur plein. Quand aux cirques, leur funeste réputation devient un lieu d'admiration, là où les prouesses équestres, encore, n'ont pas changé aujourd'hui.


La fin des armées à cheval :

1870, à Sedan. Pour la première fois dans l'histoire, les chevaux ne participèrent plus à la supériorité d'une armée lors d'une bataille. Les chevaux côtoyèrent de plus en plus des chars et tout autre "outils de combat mécanisé", les laissant disparaitre du monde militaire. Seuls les spahis, le dernier régiment à cheval se dissous en 19262.


La naissance de l' équitation d'aujourd'hui :

A défaut des compétitions de chasse à courre, de steeple-chase ou des championnats d'armes à cheval, on retrouve des cavaliers d’endurance, de dressage de haute école et de saut d'obstacle. C'est la naissance du sport d'aujourd'hui.


Le tout début des centres équestres :

Les écoles d'équitation militaires (évoquées en haut de page) de vidèrent progressivement laissant place aux centre équestre. Dans les années 1950, dans les lieux réservés aux classes supérieur, on retrouve des "initiations civiles", ce qui peut correspondre à l’ancêtre des centres équestres.